O C’est dans le cadre d’une animation présentée
par mon Comité d’Entreprise comme « gym douce » que
j’ai découvert l’activité « Feldenkrais », en
séances collectives au début des années 90.
Cela
fait une vingtaine d’années que je pratique assez régulièrement :
cours collectifs hebdomadaires et plusieurs séances individuelles.
Suite
à une intervention chirurgicale, j’ai pris contact avec un kiné
praticien Feldenkrais, et bénéficié de ses soins pendant 2 ou 3
ans : un tournant décisif dans ma façon de considérer la
santé, car il m’a semblé que les maux du corps peuvent signifier
quelque chose (difficile à expliquer).
Je
vais tenter d’énumérer tout ce que la méthode de « Prise
de Conscience par le Mouvement » représente pour moi :
Depuis
20 ans je ne subis plus les désagréments de douleurs lombaires
chroniques, en effet j’ai pu maintenir une « mobilité »
là où une hernie discale aurait pu se déclarer depuis longtemps
(au vu des clichés radiologiques).
« Assouplir »
une raideur de la région sacrum coccyx (due à une chute violente
sur le bitume lorsque j’avais 7 ou 8 ans), et ainsi me débarrasser
de douleurs très pénibles qui m’ont vraiment gâché la vie
pendant longtemps ! Il faut d’ailleurs préciser que ces douleurs
sont revenues au bout de deux ans d’interruption de pratique
Feldenkrais (suite à un déménagement).
Récemment,
j’avais tenté de remplacer l’activité hebdomadaire Feldenkrais
par du Qi Gong, mais sans retrouver le même bénéfice au niveau des
vertèbres.
Plus
généralement, les praticiennes et praticien que j’ai rencontrés
m’ont appris beaucoup sur comment faciliter ou améliorer la
mobilité du corps humain : des choses peut-être simples, mais qui
pour moi ne coulaient pas de source (bien qu’ayant toujours fait de
la gymnastique, de la danse , et un peu de sport dans ma jeunesse).
Il s’agit des gestes du quotidien : m’asseoir, me relever,
porter un sac, tourner la tête en conduisant un véhicule, respirer
en marchant, bref : reconsidérer les anciens réflexes pour me
sentir mieux…
Me
sentir plus sereine face à l’avenir (vieillesse, problèmes de
santé, accident…) puisque ma santé s’est nettement améliorée
depuis que je pratique, mais aussi en constatant que des
pratiquant(e)s plus âgés conservent une bonne mobilité (sans être
pour autant des sportifs !).
Il
me semble qu’aucun souci « mécanique » n’est
totalement irréversible.
Autre
constat : c’est un grand bénéfice d’apprendre à respirer,
surtout en utilisant les différents niveaux de respiration (pelvien,
abdominal, thorax, haut du thorax) ; cela m’apporte une
énergie appréciable que j’utilise en marchant, pour m ‘endormir,
me réveiller, trouver le calme dans des situations de stress…
Pour
toutes ces découvertes, et celles à venir…. je dois un grand
merci à Moshe, à Elda, à Robert et à Blandine !
Florence
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