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O C'est vers 60 ans que j’ai découvert concrètement la méthode
Feldenkrais. Ennemi
du sport durant toute ma
vie, je ne voulais pas succomber à la prétendue nécessité de
bouger pour s’entretenir.
Ma
curiosité personnelle m’avait fait connaître le nom de la méthode
et les articles publiés sur le sujet en vantaient les mérites. Il
ne manquait plus que la rencontre avec une praticienne expérimentée
pour que je me fasse ma propre opinion sur l'efficacité de la
méthode Feldenkrais.
La
première séance est déroutante puisque on a l'impression qu’il
ne se passe rien.... contrairement à toutes les pratiques
corporelles mieux connues, ici tout est douceur, confort et calme. Blandine
Wong est experte dans l’art de comprendre son élève, puisque c'est le terme consacré pour cette relation, qui ne se définit pas
comme thérapeutique, mais comme une relation apprenante et elle a la
compétence discrète, modeste et efficace à l'image de la méthode
qu’elle maîtrise remarquablement.
Toujours
est-il que la première séance passée, j’ai ressenti une plus
grande fluidité dans mes mouvements, une modification dans ma
posture et un mieux-être général.
Les
séances d’après, toujours aussi confortables et mystérieuses,
dans la mesure ou l'on ne comprend pas les gestes effectués par la
praticienne, se révèlent très profitables et réparatrices.
Le
défaut de la méthode Feldenkrais réside probablement dans son
manque de notoriété et dans son positionnement comme méthode de
mouvement et non comme méthode de soins.
Le
manque de verbalisation sur cette pratique est un handicap certain
pour les praticiennes et praticiens qui se trouvent confrontés à
une réelle difficulté pour expliquer simplement ce qu’ils sont
censés faire dans une séance de Feldenkrais.
Je
souhaite que le livre pour lequel ce témoignage est livré,
réussisse à expliquer simplement ce qu’est cette méthode, à
quoi elle sert et à qui elle s’adresse.
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